Si l’éducation est la clé d’un avenir plus juste, plus stable et plus solidaire, encore faut-il que les élèves puissent poursuivre leur scolarisation dans des conditions a minima acceptables et sécuritaires. Lorsque ce n’est pas le cas, FdnF recherche avec ses partenaires locaux les meilleures solutions aptes à déployer un effet à long terme.
En Inde, près d’une personne sur deux n’a pas accès à l’eau potable. Chaque année, environ deux millions de personnes – principalement des enfants – meurent en raison de la consommation d’eau contaminée.
C’est pourquoi FdnF soutient l’initiative développée par un collectif de femmes (W.D.W.S) visant à installer, directement dans les écoles, des systèmes d’assainissement de l’eau afin de garantir la santé et l’hygiène des élèves. Chaque enfant est invité selon sa force à repartir chez lui avec un contenant rempli d’eau potable pour sa famille, ce qui permet d’élargir encore l’impact de l’initiative.
Notre partenaire a identifié 27 écoles dans lesquelles ces installations pourront être construites et accompagnées de pratiques sanitaires durables.
Grâce à la générosité d’un bailleur, deux pompes sont déjà en cours d’installation. Par ailleurs, des étudiants de l’Université de Genève ont réussi à réunir les fonds nécessaires pour équiper une troisième école.
Nous sommes enthousiastes à l’idée de poursuivre cette belle aventure.
Depuis toujours, FdnF place l’éducation au cœur de son engagement. Parce qu’elle est l’un des meilleurs moyens de de lutter contre la pauvreté, de renforcer l’égalité des chances et de construire un avenir plus stable et plus juste, nous croyons profondément en son pouvoir transformateur.
En 2025, FdnF relance ses projets de construction scolaire après la pause imposée par la pandémie de Covid-19. Nous soutenons la création d’un centre préscolaire dans une région isolée du sud d’Haïti, destiné aux enfants de 2 à 4 ans. L’objectif : leur offrir, dès le plus jeune âge, un environnement d’apprentissage sûr, stimulant et de qualité.
Ce centre complétera la dynamique de promotion de l’éducation dans la Vallée de Jacmel, et son Ecole Communautaire de Geffray, également construite par notre partenaire local OJUCAH.
Aligné sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) 1 et 4 — lutte contre la pauvreté et accès à une éducation de qualité — ce projet illustre notre volonté d’agir concrètement pour les enfants les plus vulnérables, en leur ouvrant les portes d’un avenir meilleur.
FdnF place la préservation de la biodiversité et le respect des savoirs locaux au cœur de ses actions. C’est dans cette perspective que s’inscrit le projet Perma-Jardins du Togo (PERJAT), qui accueille chaque année des étudiants de l’Université de Lausanne. L’objectif : contribuer à la connaissance, à la protection et à la reproduction des plantes médicinales, ressources essentielles pour la santé des populations.
En Afrique de l’Ouest, environ 85 % de la population a recours à la médecine traditionnelle à base de plantes. C’est particulièrement le cas au sein de la communauté éwé, dans la région isolée de Kouma, bénéficiaire directe du projet. Parmi les espèces cultivées : Artemisia afra contre le paludisme, mais aussi des plantes utilisées pour soigner la toux, la diarrhée, l’anémie, l’hypertension, la cirrhose, et bien d’autres affections courantes.
Face à la raréfaction de certaines espèces, des graines ont été prélevées de manière éthique dans la forêt primaire, afin d’être reproduites et sauvegardées sur les terres de l’ONG. Ce travail de conservation et de transmission du savoir est essentiel pour la santé des communautés locales.
FdnF est fière de participer à cette initiative porteuse de sens, qui lie santé, environnement et développement durable. Une nouvelle phase du projet, plus ambitieuse, est prévue cette année. Elle intégrera également la plantation d’arbres médicinaux, pour renforcer encore l’impact positif de PERJAT sur le long terme.
Près de 20 millions d’enfants de moins de 15 ans dans le monde souffrent de troubles visuels non corrigés. Une vision déficiente affecte profondément la capacité d’un enfant à apprendre, à interagir et à s’épanouir pleinement.
Consciente de cet enjeu, FdnF a lancé un programme de dépistage visuel à grande échelle au Vietnam et au Cambodge. Grâce au soutien de nombreux partenaires, la phase I du projet a permis d’examiner la vue de plus de 50 000 écoliers dans trois districts du sud du Vietnam et un district au Cambodge.
Parmi eux, plus de 2 000 enfants de 7 ans et plus ont bénéficié d’examens approfondis après la détection de troubles visuels ignorés. Au total, 1 439 paires de lunettes ont été distribuées, ouvrant la voie à une meilleure réussite scolaire, à une plus grande confiance en soi et à de nouvelles perspectives pour ces élèves issus de milieux défavorisés.
Face à l’impact positif de cette initiative, une phase II est prévue en 2025, avec l’ambition d’étendre le programme à d’autres communes et districts au Vietnam et au Cambodge.
Ce projet s’inscrit pleinement dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable fixés par l’ONU à l’horizon 2030, en particulier :
À travers cette action, FdnF réaffirme son engagement pour une éducation plus inclusive, une santé accessible à tous et une égalité des chances concrète – pour que chaque enfant puisse apprendre, réussir… et rêver plus grand.
Dans le comté de Busia, au Kenya, les communautés rurales font face aux conséquences directes de la déforestation, de la dégradation des sols et de l’érosion de la biodiversité. L’invasion de la striga, une plante parasite qui détruit les cultures de maïs et de sorgho, compromet gravement la sécurité alimentaire locale. Ces déséquilibres agricoles révèlent également une perturbation profonde de l’écosystème et une pollution croissante qui affecte la qualité de vie des habitants.
Face à cette urgence, FdnF a soutenu le projet pilote Busia Eco-Action, en partenariat avec des acteurs locaux et internationaux. Ce projet a permis de tester une solution naturelle et durable : la méthode push-pull, une technique d’agriculture biologique basée sur l’utilisation de plantes répulsives pour contrôler les parasites.
Au total, 35 ateliers de formation ont été menés auprès de 412 agriculteurs, chacun ayant mis en culture une parcelle de 450 m² avec cette approche. Les résultats sont encourageants : une nette amélioration des rendements, une réduction significative des ravageurs tels que la pyrale du maïs et le striga, et un regain d’autonomie pour les agriculteurs locaux.
Fort de ces succès, FdnF s’engage à lancer en 2025 une phase II du programme, visant à élargir l’adoption de la méthode push-pull à une échelle plus vaste, tout en renforçant les capacités locales.
Ce projet s’inscrit pleinement dans la vision de FdnF : promouvoir une agriculture respectueuse des sols, de la biodiversité et des écosystèmes, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment :
Cultiver autrement, c’est aussi reconstruire l’équilibre entre l’humain et la nature.