Saviez-vous qu’environ vingt millions d’enfants de moins de 15 ans souffrent d’une déficience visuelle dans le monde ?

La vue est un sens précieux qui permet d’interagir avec son environnement. Elle est cruciale pour l’orientation, la communication et l’expérience globale de la réalité.

Ce nouveau projet permet d’offrir à 30’000 écoliers malvoyants de la Province reculée de Binh Thuan, âgés entre 8 et 11 ans, des lunettes de vue qui permettront de rehausser leur qualité de vie et d’apprentissage. Une fois la vue retrouvée, les enfants bénéficient de cours scolaires particuliers qui leur permettent de rattraper leur retard, avec un financement assuré par des courses de charité locales. Un dépistage auprès de 86 écoles primaire fait également partie du projet d’action.

Retrouver une vision claire permet de rassurer l’enfant, de l’aider à développer sa confiance en soi, et de lui permettre d’oser regarder le monde et d’entreprendre. Soutenir sa vision c’est aussi lui offrir la possibilité de gagner en autonomie, d’apprendre et d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences, et de participer à son bien-être. Sa vie sociale devient également positivement impactée.

Découvrez la merveilleuse histoire de Nga, 9 ans, dont le père pensait « qu’elle ne savait rien comme les autres » et pour qui le projet a changé sa vie.

Face aux résultats obtenus, FdnF soutient avec beaucoup de conviction ce projet visant à offrir des lunettes en 2024.

Kenya – Une terre d’espoir et d’avenir. Les habitants du comté de Busia souffrent aujourd’hui des conséquences de la déforestation, de l’appauvrissement des sols qui a entrainé l’invasion de la striga weed, une plante parasite qui s’attaque aux champs de maïs et de sorgho et affecte le travail et la récolte des agriculteurs. Le problème révèle également une perturbation de l’écosystème local et une importante pollution qui s’invite dans la demeure des habitants. Les conséquences pour la population locale, qui se répercutent aussi indirectement sur le monde, sont significatifs.

FdnF a activement soutenu et financé le projet pilote Busia Eco-Action, qui a réuni des acteurs nationaux et internationaux afin de mettre en œuvre des solutions bénéfiques à tous sur le long terme. Ce projet pilote a été un succès grâce notamment à la mise en place de la technologie push-pull qui permet de protéger les terres agricoles par l’insertion de plantes répulsives autour des champs; à la construction de 750 fours améliorés qui offrent des foyers plus sains, réduisent la déforestation et offrent une alternative positive à la consommation de bois. Enfin, les fonds ont également permis la mise en place d’ateliers qui offrent une formation de qualité à l’agriculture biologique afin que les communautés locales puissent acquérir la connaissance nécessaire pour atteindre l’autonomie, l’autosuffisance et les pratiques qui permettent un développement durable.

En 2024, FdnF soutiendra le développement de la méthode push-pull respectueuse des sols, de la biodiversité et des écosystèmes environnants.

Ils sont 230 millions à ne pas avoir d’identité. Eux, ce sont les enfants dits « fantômes », sans accès à l’école, les soins, la vaccination et en butte à tous les trafics.

Elles, ce sont une ancienne fonctionnaire internationale et une peintre suisse qui se sont installées dans les rues de Kinshasa en RDC pour protéger ces enfants. Leur rêve : construire un village d’enfants recueillis dans la rue. Ce village a été imaginé sous la forme d’un rassemblement de dômes dont certains ont déjà été construits.

L’association locale a reçu l’agrément d’orphelinat, de sorte qu’elle est à présente autorisée à héberger les enfants délaissés.

Toutefois, le but n’est pas d’offrir une solution temporaire à ces enfants, mais bien de leur offrir un avenir, incluant certes un hébergement, mais surtout une éducation.

Pour ce faire, il est indispensable de donner à ces enfants une identité, ce que nous avons déjà commencé en 2023 et poursuivrons en 2024.

Les phases de ce projet peuvent ainsi se résumer comme suit :

• Phase I : Repérages des enfants, octroi d’une identité (acte de naissance permettant la délivrance de papiers d’identité), réintégration scolaire et réhabilitation familiale si possible.
• Phase II : Mise à l’abri des enfants orphelins ou rejetés par la construction d’un village de dômes dont le fonctionnement sera assuré par notre partenaire local (dès 2025).

Mangrove détruite, mer qui se vide, c’est le triste constat qui se dresse au Sénégal depuis plusieurs années, la surpêche et les changements climatiques ayant déjà poussé de nombreux pêcheurs à l’exode.

Grâce à l’action de nombreuses ONG alertées, une reconstitution du patrimoine naturel a déjà eu lieu, en particulier des centaines d’hectares de mangrove ont été restaurés en zone côtière.

FdnF a la chance de rejoindre en 2024 un projet dont le but est d’aider les pêcheuses locales à développer de bonnes pratiques en matière de mariculture de fruits de mer. Ces pratiques visent à ce qu’il y ait continuellement de nouvelles ressources qui se développent, cette régulation devant in fine stabiliser l’exploitation des ressources naturelles.

A cette fin, certaines zones seront interdites de pêche pour permettre le développement des jeunes fruits de mer, pendant que d’autres contiendront des ressources récoltables.

Notre partenaire local est un collectif de femmes pêcheuses qui travaillent en étroite collaboration avec les pouvoirs publics locaux, l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et le Réseau d’Aires marines protégées en Afrique de l’ouest.

C’est la 1ere fois qu’une telle démarche est tentée au Sénégal à Joal-Fadiouth et si le projet aboutit, c’est un grand espoir de ramener la vie dans ces zones qui ont été tant dévastées.